Ondes électromagnétiques: un habitat sain pour mieux vivre
UN HABITAT SAIN POUR VIVRE MIEUX
Par Benoît LOUPPE,
Depuis plus de vingt ans, la prise de conscience que les activités du monde industrialisé entraînent des perturbations pour les êtres vivants sest généralisée.
A la maison ou au travail, nous baignons chaque jour dans des champs électromagnétiques naturels et artificiels. Les déséquilibres engendrés par ce type de forces sont mesurables mais encore faut-il linteraction ou la conjugaison de plusieurs facteurs pour que puisse surgir une nuisance.
Assurer sa santé face aux pollutions invisibles cest redonner à lorganisme, une énergie bio-compatible où il peut travailler, se reposer et vivre en toute sécurité.
« Une protection adéquate de la santé demande une volonté de reconnaître les risques potentiels aussitôt que possible, et non une détermination à les nier aussi longtemps que possible. » Yvan.L.Beale – Docteur en Médecine. Département de Physiologie – Université d’Auckland (Nouvelle Zélande)
L’habitat a toujours eu une influence sur la santé de lhomme. Mais limportance accordée à cette action varie selon les époques. Négliger de penser en terme de santé lenvironnement quotidien peut amener des problèmes à retardement. Lamélioration de la qualité de la vie dans lhabitat ou au bureau est un enjeu fondamental. Les personnes qui y vivent doivent être assurées que leur lieu de vie ou de travail leur garantit un équilibre physiologique, énergétique et psychique. Cependant, les sources de rayonnements électromagnétiques se multiplient constamment depuis ces trente dernières années, tant en variétés qu’en intensités. On peut parler, aujourd’hui, d’un véritable « brouillard électromagnétique artificiel » enveloppant la planète et repérable depuis des altitudes très élevées où opèrent les satellites.
Les agents perturbateurs de notre santé sont multiples, surtout lorsqu’on parle de pollution. L’exemple le plus important est l’association entre de nombreux polluants et le tabagisme. Le risque de cancer de poumon chez des individus exposés régulièrement à l’amiante ou au radon est beaucoup plus élevé chez les fumeurs que chez les non-fumeurs.
De même, les champs électromagnétiques dans la maison agissent en synergie avec certains cancérigènes chimiques bien connus pour accélérer le développement des maladies et affaiblir notre immunité.
Il est donc nécessaire de ne jamais oublier que lorigine dune maladie doit être étudiée dans sa globalité
Dans notre domaine, la synergie des différents facteurs induit un « syndrome » particulier, appelé communément « syndrome des bâtiments malsains ». Il engendre des lésions importantes dans le corps des habitants ou des travailleurs dune entreprise. Les responsables de la santé publique répugnent souvent à accepter lexistence de tels risques, alors quils ont, devant les yeux, de nombreuses données détudes épidémiologiques publiées dans les meilleures revues scientifiques. Il y a souvent une focalisation sur les composantes chimiques des systèmes vivants au détriment de leur composante physique.
Lhomme, est considéré en biologie moderne comme un système vivant « ouvert », cest-à-dire quil prend, dans le milieu environnant, des informations rythmiques qui régissent leur milieu interne. Ces informations sont souvent de type électromagnétique, comme la lumière, le champ magnétique terrestre, lélectricité, etc. Nous sommes donc particulièrement réceptifs aux champs électromagnétiques. En fait, on sait que la matière vivante fait appel à des champs électriques et que ceux-ci peuvent être utilisés en biologie moléculaire. Ce sont ces concepts modernes, entre autres, qui permettent d’expliquer la chronobiologie.
Si les polluants chimiques sont, en général, perceptibles directement par lodeur quils dégagent, par les effets irritants, respiratoires ou cutanés, quils provoquent, les pollutions électromagnétiques sont, au contraire, beaucoup plus sournoises car elles ne se perçoivent pas directement, excepté dans certains cas extrêmes. Leurs effets néfastes ne sexercent sur la santé quaprès plusieurs années. Les symptômes qui leurs sont attribuables se diluent dans une grande quantité dautres facteurs possibles de maladies.
Exposition aux extrêmement basses fréquences 50/60 Hz
Un champ électrique apparaît lorsque des charges électriques opposées sont mises en présence. Chaque charge est entourée d’une zone d’influence appelée « champ électrique ».
Ce champ électrique véhicule des forces d’une charge à l’autre. Chaque charge électrique négative attire une autre charge électrique positive à cause de son champ électrique. Le champ électrique sexprime en volts / mètre (V/m)
Dans les maisons, le champ électrique existe toujours autour des appareils et des câbles électriques. Le champ électrique est toujours lié à la tension 220 volts qui existe aux bornes dune prise de courant. Sans la tension, il nexiste pas de champ électrique mesurable. De plus, il nest pas nécessaire quun appareil soit allumé pour avoir du champ électrique autour de lui, il suffit quil soit branché dans une prise de courant. On peut facilement se protéger dun champ électrique car il est facilement « absorbable ». Une simple armature en métal autour dun câble ou dun appareil (faradisation), reliée à une prise de terre via le « conducteur de protection jaune vert », suffit pour drainer le champ électrique vers la terre
Références bibliographiques :
[1] Benoît Louppe : « Pollution électromagnétique ». Ed. Nature et Progrès. 2001.
[2]Jean-Marie Danze, Pierre Le Ruz, Michel Bousquet, Benoît Louppe : « Lhabitat Sain – Maîtriser lElectrosmog Le maîtriser, le connaître et sen protéger ». Ed. Marco-Pietteur. Coll. Résurgence Science et Santé. 2002
Exposition aux Hyper-Fréquences
Le T.A.S. ou D.A.S.
Le taux dabsorption spécifique (T.A.S) ou le débit dabsorption spécifique (D.A.S) appelé en anglais : Specific Absorption Rate (S.A.R.) représente la puissance (exprimée en watts, ou en milliwatts, ou en microwatts) absorbée par un certain poids de tissu vivant. Cest-à-dire que cela représente une certaine quantité dénergie absorbée par un tissu vivant. Lunité sexprime en W/kg ou en mW/kg ou en µW/kg.
Selon lICNIRP , le SAR ne devrait pas dépasser 0,8 W/kg, soit 80 mW/kg, pour lexposition du public et pour le corps entier et cela pour des intervalles de temps nexcédant pas 6 minutes ! Toujours selon lICNIRP, pour les travailleurs le T.A.S ne doit pas dépasser 0,4 WKg.
Plus un tissu est riche en eau, plus il peut absorber de lénergie.
La seule certitude quapporte les standards de lICNIRP cest que pour les hyperfréquences, on a peu de risques de cuire en utilisant un téléphone mobile cellulaire (G.S.M) ou en étant exposé au voisinage dune station dantennes relais ou dun émetteur de radio-télévision .
Critique : « Il est très difficile dévaluer in vivo le taux dabsorption spécifique correspondant à une exposition à un rayonnement. On se contente de réaliser des mesures sur des mannequins ou sur des têtes artificielles ne représentant que de très loin la réalité dun corps vivant ou dune partie de celui-ci (la tête, par exemple) avec la complexité des vaisseaux sanguins (bons conducteurs), des nerfs et des glandes à structures particulières. Il va de soi quun corps vivant est totalement différent dun mannequin à forme humaine rempli dun gel. Les approximations de ces mesures du T.A.S ou SAR sont donc très grossières et ne peuvent donner dindications que concernant les effets dus à léchauffement (effets thermiques). Mais elles ne fournissent aucune indication concernant la pénétration des micro-ondes à des intensités très faibles (effets non thermiques). La boîte crânienne (os) constitue peut-être une barrière vis-à-vis des ondes radio et des micro-ondes à des intensités thermiques mais ce modèle, mis en exergue par des ingénieurs, ne satisfait nullement les biophysiciens et les physiologistes quant aux effets de ces mêmes ondes (modulées en basses fréquences) à des intensités plus faibles que celles produisant une élévation de température. »
Principe « Alara » : A.L.A.R.A = As Low As Reasonably Achievable
Lenvironnement ou lhomme, lanimal ou la santé des plantes sont protégés par des restrictions légales tenant compte par exemple de lémission dans lair de produits chimiques ou de lexposition aux rayonnements électromagnétiques.
En radio-protection ceci est fréquent lorsquune relation dose-réponse a été clairement identifiée dans des études scientifiques.
Afin de prévenir précautionneusement des risques potentiels existants en matière dexposition aux polluants dorigine chimique, électromagnétique ou autres, des limites les plus basses possibles peuvent êtres appliquées légalement par différents pays.
Même sil nexiste pas de certitude absolue quen aux conséquences toxiques possibles sur la santé. Le simple fait de lexistence dune nuisance peut faire lobjet dune attitude prudente (prudent avoidance). Le principe ALARA a été adopté par lEurope dans les directives Euratom notamment pour assurer la protection des populations sur les conséquences de la radioactivité. Le principe ALARA signifie : Aussi bas quil soit raisonnablement possible de la faire. Ceci en prenant en compte les facteurs économiques et sociaux.
La prudence ou la recherche de sécurité ne signifie pas automatiquement que lon doit arriver à un risque « zéro » absolu qui rendrait lusage de toute technologie impossible. Lidée est simplement de tendre vers le risque le plus bas auquel il est raisonnablement possible de parvenir. Ceci implique également des questions dordre éthique.
Enfin, une fois que les limites sont fixées elles peuvent permettre à certains pays de fixer des « standards » dexposition aux facteurs environnementaux potentiellement dangereux. Ceci aura des conséquences sur le diagnostic médical et laccès aux soins de santé, les décisions gouvernementales, les hôpitaux, les compagnies dassurance etc
Le problème cest que les limites légales sont souvent trop élevées en non respect du principe ALARA et orientées en faveur de lindustrie qui exerce des pressions énormes afin de continuer à polluer les populations. Ceci avec comme seul but de garantir sa prospérité économique au détriment des considérations de santé publique. Les études elles mêmes doivent à notre sens pour être valables afin de fixer des limites sérieuses être dorigine indépendante. C’est-à-dire non financées par lindustrie afin déviter toute forme daptitude juge et partie favorable aux lobbies.
Si vous désirez en savoir plus sur ce sujet inquiétant et passionnant, nous vous invitons à visiter le site de Benoit Louppe: www.etudesetvie.be